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"Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté" Invitation au voyage - Charles BAUDELAIRE

mardi 29 janvier 2013

T57 - Topokki ou Quenelles de Riz Coréennes


     Il y a quelques années, dans le cadre de mes activités professionnelles, j'ai eu la chance d'aller au pays du matin calme. En errant dans les rues de Séoul, sous une température de -16°, je cherchais un moyen de me réchauffer pour ne pas mourir de froid. Je tombe alors sur un pojangmachas  qui est une petite roulotte couverte vendant différents mets coréens. J'aime ces marchands ambulants dans les rues d'Asie qui vous permettent de manger, grignoter à tout heure.

J'opte alors pour un plat avec une sauce rouge qui mijote doucement. Je choisis ce plat du nom de topokki car il fumait dans ce froid glacial. Il faut avouer qu'il avait l'air appétissant mais mon but premier était plus de me réchauffer. A la premier bouchée, la première impression est le coté épicé de la sauce qui me réchauffe d'un seul coup, puis vient la super texture de ces mini quenelles de riz. Ce plat fut tellement délicieux que je m'étais promis de retrouver ce plat une fois de retour en France. Et bien il a fallu attendre quelques années avant que je me décide enfin aujourd'hui à refaire la recette. Du coup, j'ai décidé de faire deux versions de ce plat une version épicée pour les aventuriers du palais. Cette version est la version originale à base Gochujang. J'ai également décidé de faire une version soft où j'ai remplacé cette sauce épicée par une sauce tomate.

Késako  le Gochujang : c'est un condiment fermenté coréen piquant à base de piment rouge, du soja, de farine de riz gluant et du germe de blé . Wikipedia.

En termes de goût, cette pâte ressemble un peu au wasabi avec une attaque en bouche plus douce. Certes, ce condiment est épicé, mais contrairement au piment,  la sensation de piquant ne reste pas sur la langue. 


Ce plat traditionnel coréen que je vous propose s'appelle "Toppoki" vous le retrouverez également sous différents noms qui doivent varier, je pense, au gré des différentes tentatives de traduction. Tteokbokki ou ddeokbokki  sont les autres déclinaisons de ce nom.

Le second élément phare de cette recette, est le ttoek.
Le ttoek est souvent traduit en galette de riz. Pour moi ce qualificatif n'est pas adéquat. En termes de forme, cela  ressemble plus une gros macaroni  de riz plein. En bouche cela ressemble à une texture de quenelle. Pour moi ce qui fait tout l’intérêt de ce plat est la texture extraordinaire de ces ttoeks. 

Il existe différentes tailles de ttoeks. Ceux que j'ai aujourd'hui sont les plus grosses mais  je pense que cela aurait été meilleur avec des quenelles de riz plus petites.
J'ai mis pas mal de temps à trouver une épicerie
vendant cet élément de la recette. Il faudra débourser entre 4 et 6 euros le sachet de 600 gr.

Si vous êtes sur Paris ou région parisienne vous pouvez vous rendre dans le quartier de Saint Anne pas très loin d'Opéra pour trouver des épiceries japonaises ou coréennes proposant cet ingrédient
Voici l'adresse de quelques épiceries :

 

Paris
K Mart 
6 rue Saint Anne 
75001 Paris 
01 58 62 49 09

  
Ace Mart
63 Rue Sainte-Anne  75002 Paris
01 42 97 56 80


Pessac 
KAWAII STORE
5 Rue André Pujol

33600 PESSAC
0556963192






Ingrédients (2 personnes)

4 feuilles de chou chinois ou bien 1 gros poireau
2 carottes moyennes 
2 petits oignons
200gr de ttoek ( ou gnocchis de riz coréens)
3 CaS de Gochujang (Pate de piment rouge)
2 gousses d'ail hachées
2 CaS de sucre
2 CaS de sauce de soja
150 ml d'eau
Filet d'huile 

Découper les carottes en tronçon d'un demi centimètre d'épaisseur et 3 ou 4 cm de long.


Ciseler le poireau en tranches d'un demi centimètre d'épaisseur, idem pour l'oignon.
 



Dans une poêle à bord haut, faire chauffer un filet d'huile. 
Faire revenir un peu le Gochujang et l'ail. Rajouter la sauce de soja et le sucre.
Rajouter les ttoek. 
Faire revenir le tout 5 a 7 minutes à feu moyen tout en mélangeant.
Rajouter l'eau le  poireau et les carottes 
Laisser mijoter à feu doux le tout pendant 10 minutes.
Il ne vous restera plus qu'a dresser dans un plat creux.
Parsemer par dessus sésame, ciboulette ciselée.

Il existe différentes variantes de ce plat avec de la viande ou du poisson. Je vous ai proposé aujourd'hui la version la plus simple. A vous de décliner cette recette en rajoutant différents ingrédients qui vous inspirent.

Pour la version soft :-),  il vous suffira de faire la même recette et remplacer le Gochujang par du concentré de tomate, un peu de paprika et de piment doux.

Bonne dégustation.

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1 commentaire:

  1. Merci pour cette découverte, je ne connaissais pas du tout les toppoki. ;-)
    Ça a l'air bon !

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